Rentrée littéraire #2 : les poids lourds

Après une première chronique sur les premiers romans publiés à la rentrée, voici quelques valeurs sûres que nous ne pourrons pas louper le prochain mois, et pour lesquels j’ai eu un grand coup de coeur…

Jean d’Ormesson, Un jour je m’en irai sans avoir tout dit, Ed. Robert Laffont

On ne présente plus Jean d’Ormesson, écrivain, philosophe, et membre de l’Académie Française. Son écriture est forte, et profonde. Les critiques nous promettent un roman inspiré emportant le lecteur dans trois tableau, du roman de société au roman de l’univers en passant par le roman d’amour. Ce roman semble être un bijou de littérature, nous offrant sur un plateau la délicatesse des sentiments, et du monde…

C’est d’ailleurs le premier roman de cette rentrée que je lirai. Impossible de le rater dans les librairies, et il suffit de feuilleter quelques pages pour être séduite par l’écriture d’un des maîtres de la littérature française.

Valentine Goby, Kinderzimmer, Ed. Actes Sud

Du titre, vous pouvez en déduire que cela se passe en Allemagne. Que vous dire de plus ? J’avais noté ce livre avant de voir les nombreux éloges sur Internet des lecteurs qui avaient déjà eu le privilège de le lire. Sa lecture semble être violente et très forte au vu des bouleversements palpables dans les messages à 140 caractères de Twitter. Indiscutablement un poids lourd de cette rentrée littéraire…

« Un roman fort, poignant, émouvant, d’un grand réalisme, mais en même temps empli de lumière, d’espoir, d’amour. » http://chroniquesdelarentreelitteraire.com/

« Pour ceux et celles qui seraient intéressés par le Valentine Goby, on me dis de ne surtout pas lire la 4ème ni de connaître le sujet » @Fabien_Robert

Column Mc Cann, Transatlantic, Ed. Belfond.

Traduction : Jean-Luc Phingre

Ce livre nous promet une épopée historique de part et d’autre de l’Atlantique. On y suit Lily qui quitte l’Irlande pour le Nouveau Monde en 1845 et ses descendantes jusqu’à son arrière petite-fille Hannah en quête de l’histoire de ses ancêtres. Chacune des femmes de cette famille, de cette lignée, se verront confrontées à des problématiques semblables comme la solitude et le chagrin.

Je suis une habituée de ce genre de lecture que j’aime beaucoup même si le sujet est tellement vaste dans le temps et l’espace (multiples personnages) que chaque épopée est unique. Un roman annoncé comme très cohérent grâce à de nombreuses connexions qui semblent naturelles entre les époques et les personnages.
Une chose est sûre, je ne raterai pas ce roman !

Références :
On vous lit tout
MyBoox
Bouquinovore
Lexpress.fr