Quand écrire devient une addiction

5 juillet 2012 8 h 01 min

Ecrire à s’en arracher les yeux

Ne pas faiblir, ne pas poser le stylo tant que l’on n’a pas épuisé toute la substance.

Ecrire comme seul moyen de survie, comme pour retenir le fil d’une vie.

Ecrire en ne le faisant que pour soi, sans penser que peut être un jour des yeux se poseront sur ces mots pour les lire.

Ecrire pour se libérer de tout, de ces contraintes qui nous enserrent, de ces murs qui se dressent toujours trop hauts, trop froids.

Ecrire pour se libérer de soi-même, pour découvrir la liberté d’être soi pleinement et entièrement.

Ecrire pour lutter contre cette petite voix qui parfois nous pousse à ne plus y croire et qui parfois, de guerre lasse, prend le dessus.

Ecrire pour ne pas sombrer, pour retrouver le chemin.

Ecrire pour laisser une trace.

Un jour on n’ose pas, le lendemain on se lance et ensuite, ça ne s’arrête plus. Ce qui hier était inexistant devient vital, essentiel, concentre toute l’attention.

Ecrire comme une évidence.

On voudrait que le temps s’arrête pour ne faire que cela, on peste contre les secondes qui s’écoulent, contre les minutes qui trop nombreuses nous retiennent loin de ce petit jardin secret, de ce crayon et de ce papier, seuls remèdes aux maux.

On s’isole parfois, on oublie que la vie ne se résume pas qu’à cela, que pour écrire il faut lever la tête, voir le monde, comprendre les autres.

Ecrire pour comprendre, pour apprendre, pour s’apaiser.

Ecrire pour vivre.

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