L’écrivain qui sommeille en nous

31 juillet 2013 7 h 26 min

Faut-il avoir su faire la paix avec ses propres démons pour pouvoir créer d’autres destins à l’encre noire d’une nouvelle plume?

Je me pose cette question depuis longtemps déjà. Il existe tant d’idées qui traversent mon esprit. Aucune ne s’attarde. Aucune ne s’attache vraiment. Les premières lignes d’une hypothétique nouvelle semblent bien trop fades à la relecture. Les mots se bousculent puis disparaissent trop vite. Je manque de temps pour les noter, les travailler, leur donner vie. Quand je prends le temps de me poser, le silence se fait autour de moi. Ils me font faux-bon à chaque fois.

Dans mes dossiers il existe des dizaines de textes à peaufiner. Des textes qui datent et qu’il faudrait mettre au gout du présent et je n’y arrive pas. Peut-être qu’au fond ils appartiennent à une personne que je ne suis plus. Peut-être qu’ils sont parfaits dans leur simplicité, dans leur imperfection.

Je ne pense pas que la passion se soit éteinte. Je doute juste de mes capacités à faire vivre des inconnus, à intéresser un potentiel lecteur. Pas assez d’audace. Trop de styles. Trop de règles.

Et si la clé de l’énigme était de travailler sans filet, de ne copier aucun style, de laisser de coté la raison, les normes établies, les codes de bonne conduite.

Au fond écrire c’est peut-être tout simplement apprendre à être soi, sans entraves.

src/ atimesnewromantic.wordpress.com

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Vous en parlez

  • Je pense que la clé de l’énigme est le lâcher-prise, le travail sans filet comme tu dis. La peur de ne pas intéresser ? Et si l’écriture était une relation de soi à soi, le besoin de mettre des mots sur des vies imaginées, de sortir ces imaginaires de nous… ? Je reconnais que j’ai aussi des dizaines de textes écrits et qui attendent d’être revus. Mon principal problème est celui de me confronter à moi-même avec la relecture et le retravail… Peut-être nous faut-il livrer un petit combat contre nous-mêmes pour percevoir la lumière ?

  • Je crois que tu as tout a fait raison, il nous faut livrer un combat pour nous extraire de ce que nous sommes et laisser l’ecrivain en devenir s’exprimer librement.

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